Les Pays-Bas envisageraient de resserrer le contrôle des exportations de machines de fabrication de semi-conducteurs vers la Chine
Selon l’agence Bloomberg, les autorités néerlandaises prépareraient, en concertation avec les Etats-Unis, l’introduction d’ici janvier 2023 de mesures de contrôle -export visant les exportations de machines de fabrication de semi-conducteurs vers la Chine. Le 7 octobre dernier, les Etats-Unis ont durci les règles de contrôle-export vers la Chine pour de multiples composants technologiques. L’administration Biden demande aux entreprises chinoises importatrices de ces composants de prouver que leur production n’est pas ensuite destinée à l’industrie militaire chinoise. Depuis 2019, le gouvernement américain ferait pression sur le gouvernement néerlandais pour faire suspendre la licence d’exportation en Chine de l’entreprise néerlandaise ASML pour ses machines les plus avancées (production de semi-conducteurs de 7 nanomètres et en-dessous). Selon Reuters, l’administration américaine se serait opposée l’an dernier à l’exportation en Chine de machines de lithographie extrême ultraviolet (EUV) fabriquées par ASML et nécessaires pour l’accélération de la production des semi-conducteurs les plus avancés.
Croissance des investissements taïwanais aux Etats-Unis et confirmation d’une usine de TSMC 1 nm à Taiwan
GlobalWafers vient d’inaugurer, le 1er décembre, le lancement des travaux de construction d’une nouvelle usine, à Sherman au Texas, dédiée à la production de galettes de silicium de 300 mm à partir de 2024. Le montant de l’investissement est estimé à 5 Mds USD. De son côté, TSMC a fait plusieurs annonces clés lors de l’inauguration, en présence du Président Joe Biden, de la première de ses usines en Arizona. Cette première usine produira des puces de 4 nm (et non plus de 5 nm) afin de répondre aux besoins de ses clients, et en particulier d’Apple. TSMC a ensuite officialisé la construction d’un second site de production en Arizona, de puces de procédés 3 nm, pour une mise en production dès 2026. Au total, TSMC prévoit d’investir 40 Mds USD en Arizona, « soit l’IDE le plus important de l’histoire de l’Arizona et l’un des plus importants de l’histoire des États-Unis ». Parallèlement, Taiwan n’a pas manqué de confirmer, via la voix du Directeur Général du Parc scientifique de Hsinchu, Wayne WANG, la construction d’une nouvelle usine de TSMC de procédés 1 nm à Longtan.
Coopération dans les semi-conducteurs : renforcement des relations économiques entre Taïwan, la Slovaquie, la Tchéquie ……..et la Pologne est sur les rangs
Lors de la visite de la vice-ministre des Affaires étrangères taïwanaise TSAI Ming-yen à Bratislava, Taïwan et la Slovaquie ont signé 3 Memorendum of understading afin de renforcer le commerce bilatéral, les échanges de start-up et de développement et la formation de talents dans le secteur des semi-conducteurs. La Présidente de Taïwan Tsai in-wen a reçu le 6 décembre une délégation parlementaire polonaise en visite à Taipei, conduite par Waldemar ANDZEL. Monsieur Andzel a pu visiter le Parc scientifique de Hsinchu et l’Institut de recherche de semi-conducteurs de Taïwan. Il a pu transmettre le vœu de la Pologne d’accueillir les investissements taïwanais dans le secteur des semi-conducteurs et des nouvelles technologies. Enfin le groupe Foxconn a annoncé récemment avoir augmenté ses investissements de près de 59 millions de dollars dans sa filiale tchèque Foxteq CZ. Le groupe taïwanais est présent en république tchèque depuis le début des années 2000 et gère actuellement sur place un centre de recherche et de développement, un centre de conception de produits ainsi qu’une base de production, où Foxconn produit des écrans, des téléphones portables, des dispositifs de communication sans fil et des serveurs en nuage.
Le groupe indien Tata confirme son intérêt pour l’industrie des semi-conducteurs et prévoit de produire en Inde
Le président de Tata Sons, Natarajan Chandrasekaran a confirmé à une agence de presse asiatique que le groupe Tata prévoit de lancer de nouvelles activités dans des domaines émergents tels que les semi-conducteurs et les véhicules électriques. Pour cela, le groupe a crée une filiale dédiée en 2020, « Tata Electronics, sous laquelle nous allons mettre en place une activité de test et d’assemblage de semi-conducteurs. “Nous aurons des discussions avec plusieurs acteurs”, a ajouté Natarajan Chandrasekaran. Des partenariats avec des fabricants de puces existants (aux tats-Unis, au Japon, à Taiwan et en Corée du Sud) sont à l’étude. Tata a déjà annoncé en juin 2022 un partenariat de conception et de développement de semi-conducteurs avec Renesas Electronics.
